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Le parc zoologique du Tertre Rouge, l'oeuvre de sa vie

Créateur du premier parc zoologique privé d'après-guerre.

De son enfance où il ne cessera jamais d'admirer l'oeuvre d'une nature si bien organisée, Jacques Bouillault se verra attribuer un petit coin de paradis dans lequel il présentera des animaux de la région. Nous sommes en 1946...

Jacques Bouillault restera pour beaucoup le créateur du premier parc zoologique privé d'après-guerre. Une vie entière consacrée au monde animal et à ce parc qui s'appelait, à son époque, le zoo du Tertre Rouge. Plusieurs millions de visiteurs auront parcouru les allées de ce domaine, autant pour voir les animaux que pour écouter un original barbu évoquant dans un micro la vie de ses pensionnaires.

 

Jacques Bouillault s'est sans doute marié avec un coin de nature, non loin de la Flèche. Alors qu'il travaille au Prytanée militaire afin d'y restaurer les collections d'histoires naturelles, il présente sa démission une fois sa tâche accomplie et se met à son compte en tant que taxidermiste.

 

Installé à la Roseraie, qui redeviendra le Tertre Rouge à sa demande, le naturaliste aménage ses vitrines et ses animaux naturalisés dans la petite maison forestière, la Sapinière. Travaillant pour une clientèle essentiellement composée de chasseurs, Jacques Bouillault accueille à nouveau, en marge de son activité professionnelle, des animaux pour lesquels il construit des cages et des volières. Buse, chouettes, blaireaux et renardeau seront ses premiers pensionnaires.

La réputation du personnage atteint vite la commune de la Flèche et ses environs. Le dimanche, jour de promenade, les gens de la ville rendent visite à cet étrange phénomène, souvent par curiosité, parfois pour en savoir davantage.

 

C'est ainsi que Jacques Bouillault réalisera ses premières visites commentées autour de sa petite collection privée. Fort d'un succès grandissant, et constatant à quel point les visiteurs sont intéressés, il décide de rendre publiques ses collections et instaure un petit droit d'entrée qui couvrira les frais d'entretiens et de nourriture.

 

Les premiers billets seront imprimés par son oncle Jean. Ce dernier tiendra même la caisse. Nous sommes en 1951 !

 

A suivre...

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